Big Brother Awards 2010

(Entreprises, organismes et institutions privés.) Peuvent être nominées toutes les entreprises et institutions du secteur privé qui, par profit ou simple négligence, méprisent ou violent la sphère privée de leurs employés, de leurs clients ou de tiers, ou toute autre forme de promotion, comme les sociétés qui exportent leur matériel de surveillance dans des régions où les droits de l’individu sont encore plus vulnérables.

  • I&E Consultants et la Commission du débat public

    Le Cabinet I&E et la CNDP dans le cadre de la campagne d’acceptation des nanotechnologies, qui n’ont pas hésité à constituer une liste de photos des opposants, pour mieux les refouler des lieux de débats.

  • Auchan et sa banque Accord

    Pour leur expérimentation d’un nouvel identifiant biométrique aussi inutile que potentiellement nuisible pour la vie privée.

  • Alcatel Shanghaï Bell

    Pour avoir fourni aux autorités birmanes des équipements permettant de surveiller en masse les communications téléphoniques et internet des citoyens et de repérer les dissidents. Le tout en se dédouanant de toute responsabilité en tant que simple "fournisseur".

  • Les Caisses d’Epargne

    Pour intrusion agressive dans la vie privée de leurs clients

  • SPIE Communications

    Pour "géoflicage" obligatoire de ses salariés aux fins d’augmenter leur rendement. Les employés ont déposé un recours devant la CNIL pour atteinte à la vie privée

  • Cegedim et la Confédération des syndicats de médecins (CSMF)

    Pour leur volonté conjointe de développer le "Dossier médical professionnel" (DMPro), qui manipule des données très personnelles. Cegedim est une multinationale qui tire ses (gros) profits du commerce des données de santé. La CSMF est la principale corporation de médecins en France, et semble se féliciter de l’extension du fichage de ses clients

  • gagnant 2010 BNP Paribas, la Banque Postale, LCL et la Société générale

    ... comme tous les autres établissements bancaires qui acceptent de couvrir leurs employés qui dénoncent aux services de la Préfecture des clients sans papiers venus à leur guichet.

  • Bio Rafale, de la société Vesalis

    Le ministère de l’Intérieur a proposé à cette start-up de développer son logiciel de "maquillage virtuel" afin de pouvoir identifier, en temps réel, dans la foule et au moyen de caméras de vidéosurveillance, les hooligans, terroristes, criminels et autres délinquants.

  • La RATP et ses caméras clandestines

    Pour ne pas informer correctement les usagers sur la présence et l’usage des caméras embarquées dans des rames de métro (jusqu’à 60 par rame) et de tramways

  • Google

    Pour la vision très personnelle du droit à la vie privée de son PDG Eric Schmidt, et pour ses pratiques très peu respectueuses de la vie privée, quoiqu’elle veuille en faire croire.

  • gagnant 2010 Trident Media Guard & Thierry Lhermitte

    L’acteur a investi dans une société privée qui cherche à profiter de la surveillance des internautes autorisée par les mesures de la loi Hadopi

  • Facebook et Vous

    Au commencement, Facebook était un réseau social fermé. Mais plus ça va, plus Facebook modifie sa politique de protection de la vie privée pour partager à tout va les données qui y sont postées... avec la collaboration active de ses utilisateurs, principal carburant de Facebook.

  • Pages Jaunes

    PagesJaunes dévoile, via sa filiale 123people, la vie privée des internautes à l’insu de leur plein gré. Pour faire valoir son droit à l’oubli... il faut lui envoyer, en clair, sur l’internet, la copie d’un titre d’identité.

  • Les services web de géolocalisation

    Après Facebook et Twitter, voilà la nouvelle armada du Web 2.0 : Foursquare, Gowalla, Yelp, Plyce, Tellmewhere (Dismoioù en France) et autres Veniu.

(Contrôles de proximité, urbanisme, vidéosurveillance). Décerné aux personnes ou institutions qui encouragent les projets d’aménagement de la cité visant, sous couvert de prévention, à contrôler la libre circulation des individus et à traquer leurs habitudes, achats, prestations sociales, opinions ou comportements.

  • François Cuillandre, maire PS de Brest

    François Cuillandre s’honore du titre de "Pionnier" des machines à voter, qu’il a imposées en 2004 aux électeurs de la ville de Brest (Finistère)

  • Francis Delattre et Sébastien Meurant, maires de Franconville & St-Leu-la-Forêt

    Pour s’être fait illégalement communiquer les fiches STIC, Cassiopée et autres d’Ali Soumaré et avoir divulgué ces informations confidentielles (et incorrectes pour certaines). C’est tout de même incroyable (!!), comme dirait l’autre, de la part d’un ex-commissaire de la CNIL comme Francis Delattre

  • gagnant 2010 Christian Estrosi, maire de Nice

    Connu pour ses aspirations sécuritaires, Estrosi a installé à Nice le plus dense (600 caméras) et le plus cher (7,6 millions d’euros) système de videosurveillance de France. Le plus high-tech aussi avec analyse automatique des images. Rien n’est trop beau pour rassurer ses chers électeurs, sauf peut-être ses nuits de couvre-feu pour mineurs de moins de 13 ans.

  • André Pesce, maire de Le Fugeret

    Pour avoir récupéré et rendu public la fiche STIC d’un de ses opposants.

  • Michel Destot, maire de Grenoble

    Connue pour sa longue implication dans les nanotechnologies, la ville de Grenoble réaffirme son goût pour la surveillance et l’opacité, en installant clandestinement des caméras dernier cri sur le trajet des grandes manifestations.

  • Jacques Pélissard, maire de Lons-le-Saunier

    Dans le Jura, on innove. Le maire de Lons a décidé d’installer trois caméras de vidéosurveillance dans la cour... d’une école maternelle, en dépit des protestations des enseignants et des parents d’élèves. Pour la sécurité des enfants ? non pour celle des batiments, puisque les caméras ne fonctionneront que quand les élèves seront absents !

  • Bruno Beschizza, conseiller régional UMP (Ile-de-France)

    Pour des solutions de protection ineptes, comme vouloir "sur-vidéoprotéger" les personnes "vulnérables" dans les transports... en les mettant toutes dans la rame de tête.

  • Les maires de Strasbourg et les présidents de la Communauté urbaine

    Depuis 2003, les élus strasbourgeois, tous bords confondus, ont tout fait pour hisser la capitale de l’Alsace au sommet des villes les plus militaro-sécuritaires. Son maire actuel, Roland Ries, voulait en outre, après le sommet de l’OTAN qui a occasionné nombre d’atteintes aux libertés des habitants et des manifestants, accueillir le prochain sommet du G20.

  • Le Groupe Scolaire Saint-Denis, à Loches

    Non content de vidéosurveiller les toilettes (ce que la loi interdit), l’infirmerie, le CDI, les couloirs et salles d’étude, le groupe scolaire Saint Denis prenait également les empreintes digitales des élèves à la cantine (ce qui est également interdit). En ayant oublier de demander l’autorisation de la CNIL !

  • Jean François Copé, député Maire de Meaux

    Pour apologie de la vidéosurveillance, remise en cause du droit à informer par l’image lorsque celà concerne lui ou ses amis, et ignorance de la réalité des techniques de surveillance IP .

  • Richard Olszewski, maire-adjoint de Roubaix et consultant privé

    Pour son zèle frénétique à déployer la vidéosurveillance dans les villes et les campagnes. L’homme est haut placé dans une boite de consulting privée, formateur (il a milité pour la création du Bac pro "métiers de la sécurité"), élu de Roubaix et de la communauté urbaine de Lille, et vice-président du Forum européen pour la sécurité urbaine. Tout un poème...

(Services publics, gouvernement, administration). Décerné aux membres d’un gouvernement, hauts fonctionnaires de l’État, élus nationaux, autorités administratives, judiciaires et réglementaires, qui, par leur activité quotidienne ou par une intervention particulière, cherchent à limiter la sphère privée et les droits de l’individu ou à promouvoir la surveillance et le contrôle de personnes.

  • Frédéric Mitterrand, Christine Albanel, ministres de la Culture, et leur exécuteur Frank Riester

    Nicolas Sarkozy en ayant fait un cassus belli, Christine Albanel, puis Frédéric Mitterrand, et Frank Riester, ont ardemment défendu la loi Création et Internet qui, sous couvert de défendre les droits d’auteur, veut obliger tous les internautes à installer un mouchard (payant) sur leurs ordinateurs.

  • Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Interieur puis de la Justice

    Pour valider sa proposer de tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance, MAM a commandé un rapport dont l’objectif n’était pas de mesurer leur efficacité, mais de le démontrer. Quant à sa loi de programmation sur la sécurité, elle permettra de censurer toute "atteinte à la réputation" faite sur le Net, mais également d’espionner les internautes coupables de délits de solidarité.

  • gagnant 2010 Eric Besson, ministre de l’Immigration

    Pour avoir durci les quotas d’expulsions, refusé de mettre à l’abri des poursuites les personnes qui aident les migrants, et pour vouloir contourner le juge des libertés afin de bafouer les droits des migrants lors de procédures d’expulsion expéditives.

  • Les fichiers sociaux d’Eric Woerth et Martin Hirsch

    Qu’il soit au Budget ou au "Travail et à la Solidarité", le cheval de bataille d’Eric Woerth reste la "lutte contre la fraude", facteur de "cohésion sociale" et facteur d’interconnection massive des fichiers sociaux. Il a été aidé par Martin Hirsch et son colossal fichier de la précarité @RSA

  • Jean Marie Bockel, secrétaire d’État à la Justice

    Pour s’être employé à vider de sa substance la proposition de loi sur le respect de la vie privée à heure du numérique, et avoir totalement oublié que sa mission, en tant que secrétaire d’état, est de servir la justice... et les libertés.

  • Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille

    Pour manque de vigilance sur le respect des Droits de l’enfant (dossier Base élèves) et pour se pencher sur la notion floue de "information préoccupante" pour justifier le viol de la vie privé et familiale et le recours au "secret partagé" des organismes d’action sociale.

  • Le "fichier H1N1" de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé

    Pour avoir créé un giga-fichier recensant les données personnelles et de santé de la totalité de la population française vaccinée... comme non vaccinée, sans se soucier des possibles conséquences si ces données tombent en de mauvaises mains, comme celles de ... ses amis les laboratoires.? Avec l’aimable participation de la CNIL et de la CNAMTS.

  • gagnant 2010 Les fichiers de l’Education nationale (Xavier Darcos, Luc Chatel)

    Jamais une administration n’avait accumulé en si peu de temps de nouveaux fichiers nominatifs, de Base élèves (dès 3 ans) au "livret de compétences", en passant par ceux qui "décrochent" du système éducatif...

  • Christian Pasta, procureur de la République d’Alès

    Il s’acharne depuis 2006 pour que soit condamné un agriculteur, qui refuse d’être fiché au FNAEG après un procès pour fauchage d’OGM, après l’avoir menacé de le "coller au trou pour récidive". Pour lui, "limiter aux seules infractions sexuelles n’était pas suffisant pour alimenter le fichier".

  • Le fichier clandestin de l’Administration pénitentiaire

    Fichage sauvage des détenus, suivi comportemental, détournements de finalité : le « Cahier électronique de liaison », dernier maillon de la prison panoptique, déployé sans autorisation et dans l’indifférence générale...

  • Le Conseil d’Etat pour sa décision sur Cristina

    Le Conseil d’Etat s’est plié à la volonté de la DCRI et des ministres de l’Intérieur (Sarkozy en 2006 et MAM en 2008) en ne frappant pas de nullité le fichier Cristina, qui ne respecte pourtant aucun de droits fondamentaux inscrits dans la Constitution et les Déclarations des droits de l’homme.

  • Philippe Rey, préfet des Pyrénées Atlantiques

    Pour avoir attaqué en justice cinq citoyens qui se sont révolté par courrier contre le placement en rétention d’une famille comprenant deux enfants de cinq et sept ans, et en s’acharnant sur un maire du Béarn au sujet d’une fresque .

  • La Préfecture de la région Centre

    Le prefet Bernard Fragneau, et son secrétaire général Michel Bergue, se sont distingué par leur zèle invétéré à appliquer la politique d’expulsion de Nicolas Sarkozy, notamment dans l’affaire d’une jeune marocaine qui a été privée de ses droits après avoir porté plainte pour violences à son encontre...

  • Patrick Balkany, député des Hauts de Seine

    Pour avoir proposé à ce que les policiers municipaux aient accès aux fichiers de Police, dont le tentaculaire STIC qui va bientôt fusionner avec son équivalent de la Gendarmerie

  • Jacques Barrot, commissaire européen à la sécurité

    Jacques Barrot a troqué son poste de Commissaire à l’Agriculture pour un fauteuil de vice-Président de la Commission en charge de la Justice et Affaires intérieures. C’est en quelque sorte le porte-clés de la Forteresse Europe, l’exécuteur des volontés des ministres de l’intérieur des 27.

  • gagnant 2010 Eric Ciotti, député et président du Conseil général des Alpes-Maritimes

    Rapporteur de la LOPPSI et porte-flingue du gouvernement pour toutes les questions liées à la sécurité intérieure, Eric Ciotti est aussi le président zélé d’un département qui veut être le premier à supprimer les allocations à une famille en difficulté sociale

  • Les inspecteurs d’académie qui sanctionnent les directeurs d’école

    Pour ne tenir aucun cas des recommandations de l’ONU en sanctionnant les directeurs d’école qui refusent de renseigner le fichier Base Elèves premier degré

  • Jacques-Alain Bénisti, député, et Christian Cointat, sénateur

    Pour avoir, sous couvert de renforcer la loi Informatique et libertés, facilité la création de fichiers policiers toujours sans avoir à consulter le Parlement.

« Quand l’atmosphère générale est mauvaise, le langage ne saurait
rester indemne. » George Orwell, La politique et la langue anglaise, 1946.

Créé en 2004, le prix "Novlang" est décerné aux opérations de propagande politique, commerciale, publicitaire, médiatique ou autres ayant pour objet, ou pour effet, d’attenter au droit à la vie privée, d’appeler à moins de libertés, de banaliser la société de surveillance, par leur manipulation du discours sécuritaire, leur stigmatisation de "menaces" opportunistes ou toute autre instrumentalisation du débat public.

  • Les "voisins vigilants"

    Sont nommés pour ce prix, les instigateurs - en premier lieu le ministère de l’Intérieur -, les exécuteurs - préfets, maires et leurs adjoints à la sécurité - et les Français qui se prêtent à ce jeu de délation-surveillance sur leurs concitoyens.

  • Pr Cabanis, académie de médecine

    Un professeur de médecine fait l’apologie de la biométrie, justifiée selon lui par les attentats du 11 septembre et les "morts occidentaux", qui "contredisent Big Brother"... La biométrie, "la réponse biologique de l’Homo Technologicus qui protège Homo Sapiens de l’insécurité du monde".

  • Henry-Claude Cousseau, directeur de l’Ecole des beaux arts de Paris

    Pour avoir fait interdire une oeuvre d’art détournant un slogan de Sarkozy sur les façades de l’école. « L’art se doit d’être neutre » et on n’égratigne pas le conducator.

  • Projet DOXA

    L’ombre de Thales plane sur ce projet de recherche qui propose un "Traitement automatique des opinions et des sentiments". Et pourquoi pas une Police de la Pensée pour les marchands ?

  • La novlangue d’Alex Türk, président de la CNIL

    Le président de la CNIL, qui "ne se bat plus sur le terrain de la sémantique", est toujours très en verve pour tourner des phrases orwelliennes. De la novlangue pur jus à lire sans modération.

  • gagnant 2010 Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur

    Brice Hortefeux aime tellement la vidéosurveillance qu’il a décidé d’en changer le nom, au profit de la "vidéoprotection". Un parfait exemple de novlangue, "simplification de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État".

  • La "vidéoprotection" imposée par la loi

    Comme Winston Smith, le héros du roman "Nineteen eighty four" d’Orwell, les scribes de l’état vont devoir modifier (a posteriori) les journaux du Parti pour ne pas contredire les vérités du jour... ainsi la Surveillance devient Protection. Merci MM. Hortefeux et Ciotti. [Nomination associée à Brice Hortefeux - gagnant dans cette catégorie].

Distingue épisodiquement un candidat qui n’a pas obtenu le prix dans sa catégorie mais que le jury tient tout de même à récompenser

Prix de la vigilance citoyenne
Récompense des personnes, des collectifs ou des projets qui, en luttant et manifestant contre la surveillance arbitraire des individus, se sont engagées de façon exemplaire pour informer le public sur les dérives du traitement automatisé et de l’arme technologique.

  • Les Déboulonneurs

    Pour leur lutte sans relâche contre les panneaux publicitaires espions et plus largement contre l’envahissement de l’espace urbain par une publicité de plus en plus intrusive. Si leurs actions sont non violentes, ils sont systématiquement arrêtés, fichés et poursuivis pour "dégradation de biens". Régulièrement condamnés, ils viennent de remporter une victoire symbolique : cinq d’entre eux ont été relaxés lors d’un nième procès, ce qui les a conduit à aller aussitôt squatter les bureaux de la ministre de l’Ecologie pour lui demander notamment de mettre hors la loi les panneaux dits "intelligents" qui espionnent les chalands...

  • Geoffrey Dorne

    Graphiste et webdesigner, Geoffrey Dorne a obtenu son diplôme des Arts déco Paris (ENSAD) avec un projet intitulé "Hacking citoyen, réflexion accompagnée de propositions formelles sur la manière dont le citoyen peut aller à l’encontre de la surveillance accrue et pouvoir ainsi, recouvrer certaines libertés et certains droits menacés par l’État."

  • Collectif Démocratie et Libertés (Paris)

    Réunissant une trentaine d’associations, de syndicats et d’élus, le Collectif Démocratie et Libertés est à la pointe du combat contre le projet d’extension des caméras de surveillance développé à Paris par le maire Bertrand Delanoë (plan "1000 caméras", en fait, elles seront près de 1300).

  • gagnant 2010 Pièces et main d’oeuvre

    Ce collectif créé à Grenoble, fort d’un minutieux travail d’information sur les relents totalitaires des techno-sciences, est parvenu, avec des moyens rudimentaires, à contrer avec éclat la campagne d’acceptation des nanotechnologies organisée fin 2009 par le gouvernement via la "Commission du débat public" (CNDP).

  • Collectif de réappropriation de l’espace public (Strasbourg)

    Principal groupe opposant à la frénésie sécuritaire des élus strasbourgeois, le CREP est parti du constat que « la ville ne nous appartient plus (les rues, les places, les murs ont été accaparés par la sphère marchande) », entend précisément se tourner vers une réappropriation collective de « ces espaces perdus », « en jouant, en (contre) affichant, en discutant, en écrivant (sur les murs)... La rue est à tout le monde : nous n’avons pas besoin d’autorisations pour habiter nos quartiers ! »

  • Réseau Emploi Formation Insertion

    Réseau informel de salariés des services publics (Pole emploi, directions du travail, associations, organismes de formation...), le REFI refuse de participer à la chasse à l’étranger et au fichage systématique de la précarité.

  • Les démonteurs de caméras (Grenoble)

    Démonteur ou démonteuse, car cette action néoluddite du 1er mai à Grenoble a été revendiquée mais les "fautifs" non identifiés... Deux caméras dômes de surveillance (zoom, 360°), installées clandestinement sans aucune information, ont été mises hors d’état de nuire à coup de marteau.

  • Tanguy Le Goff & Eric Heilmann

    Avant même qu’un "rapport" (censé démontrer "l’efficacité de la vidéoprotection") ne soit rendu public, début octobre 2009, ces spécialistes ont publié une contre-expertise démontrant les lacunes de la méthodologie et les nombreuses incohérences de ses conclusions.