Emmanuel-Alain CABANIS est spécialiste en neuro-imagerie, membre de l’Académie de médecine, expert médecin agréé auprès de la Cour de Cassation.
Il a organisé à Sophia Antipolis une conférence intitulée : "La biométrie : un bienfait". La présentation de ce colloque se passe de commentaires.
- « L’identité individuelle et la recherche ancestrale de la preuve de qui nous sommes, qui repose sur la comparaison (donc la mémoire), relèvent du progrès scientifique.
Les savoirs ancestraux ... précèdent la science anthropologique du XIXème siècle et son corpus de mesures du corps humain. La « statistique générale du Royaume » puis de France annonce, dès 1830, le futur identifiant numérique INSEE de la population. La révolution informatique du XXème siècle engendre celles de l’imagerie numérique et de la génétique qui transforment la médecine. L’anatomie numérisée du corps humain (Scanner à rayons X, IRM ... ) change les diagnostics, thérapeutiques, comme le déchiffrage du génome humain et l’émergence des thérapies géniques avec le progrès nanotechnologique.
Jusqu’ici, tout va bien (ou presque).
Le 11 Septembre 2001, le terrorisme de masse ouvre le XXIème siècle. Les attentats-suicides tuent 3000 américains et en blessent plusieurs milliers d’autres, devant des centaines de millions de téléspectateurs. La guerre déclarée contre le terrorisme, continue ensuite. Ces dizaines de milliers de morts des démocraties occidentales contredisent le septuagénaire « Big Brother » (George Orwell) et imposent la vigilance à chacun.
Le commencement en est la pédagogie du progrès scientifique, en biométrie et génétique notamment. Les rapports de l’Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) et de l’Académie Nationale de Médecine (ANM) vont dans le sens de cette réunion de Sophia Antipolis. Tous diffusent la réponse biologique de l’Homme moderne qui protège Homo Sapiens face à l’insécurité du monde et son bien le plus précieux : la liberté. »