Projet DOXA

L’ombre de Thales plane sur ce projet de recherche qui propose un "Traitement automatique des opinions et des sentiments". Et pourquoi pas une Police de la Pensée pour les marchands ?

Le projet de recherche et développement DOXA, coordonné par Thalès Communications France, part du présupposé que les traditionnels outils de mesure de l’opinion ne sont plus adaptés (et que) les nouveaux usages du Web 2.0 imposent d’apporter des réponses industrielles aux besoins d’analyse et de suivi de l’opinion « en temps réel ».

Objectifs :

• Détecter automatiquement les sentiments et opinions exprimés dans de grands volumes de textes rédigés en français et en anglais,
• Mettre en relation les sentiments et opinions exprimés avec les thèmes sur lesquels ces sentiments et opinions portent,
• ... en déduire, en s’appuyant sur des techniques d’analyse des données, des connaissances synthétisées et exploitables,
• ... en dériver trois chaînes de traitement applicatives dédiées à la veille d’opinion, l’intelligence du consommateurs et du citoyen, et à la fidélisation et attrition de clientèle pour les end-users du projet : OpinionWay, EDF et Meetic.
https://www.projet-doxa.fr/-Present...

Qui assure la machinerie du projet Doxa ? C’est une division du géant Thales, multirécidiviste des nominations aux BBA, qui aurait pu figurer encore cette année en bonne place (cf son nouveau concept d’hypersurveillance décrypté par PMO). Une de ses filiales, Arisem, est spécialisée dans les outils d’intelligence économique, fournit des algorithmes puissants d’analyse sémantique utilisés d’habitude dans le monde feutré du renseignement.

Cette expertise se retrouve à piloter des projets d’analyse des comportements consuméristes. Qui pourrait également servir aux besoins fébriles des cabinet ministériels de savoir qui dit quoi sur qui et surtout qui prépare quoi contre quoi. Quoi de plus naturel...