VILLE de VAULX-EN-VELIN (vidéosurveillance)

Cette commune du Rhône (69) a développé un discours ultra-sécuritaire pour imposer les caméras sur les lieux publics

Explications :

D’octobre 96 à septembre 97, le maire PC de la ville Maurice Charrier, met en place un plan de vidéosurveillance - projet inspiré de la campagne du Front national autour de l’insécurité. Depuis juin 1999, le projet s’étoffe avec le flicage d’une cité populaire.

A CHARGE :

 De 5 caméras, l’objectif du maire était de passer à 20, notamment dans les cités défavorisées (Mas du Taureau). Matériel high-tech : les caméras domes qui zooment et pivotent à 360°, et un centre superviseur, où les rien ne prive les agents d’aller scruter les entrées privées.

 Lors de sa session du 30 juin 99, le conseil municipal a délibéré pour l’implantation sur 3 nouveaux sites. 2 ont été retenus, et un provisoirement abandonné, une partie du CM considérant qu’il n’y avait pas, pour ce dernier, lieu de poursuivre. En fait, le maire a été lâché par une partie de sa majorité (les élus PS) plus ou moins gènée par l’aspect généralisateur et sécuritaire du projet mais qui, sa BA accomplie, a voté sans complexes pour le reste du dispositif.

 Les deux autres sites (dont la partie la plus "sensible" de la ZUP, le Mas du Taureau, qui défraya la chronique ) sont maintenus. Les appels d’offre ont été lancés, pour une somme de 1 179 468 F., soit 2 caméras pour le "bourg historique" de la commune, et 4 pour le Mas du Taureau. Les marchés de travaux ont été conclus récemment, ce qui confère un aspect d’actualité à tout cela.

 Charrier est le premier maire de gauche ayant, pour ce qui concerne le tout sécuritaire, "viré sa cuti", et ouvert la route à d’autres (Montpellier, aujourd’hui Lyon -l’essentiel des caméras sera implanté dans des arrondissements gérés par la gauche-, demain Strasbourg).