La réforme de l’assurance Maladie, signée le 14 août 2004, voit tous les jours des amendements et ce n’est pas fini.
L’histoire de cette réforme nous montre une peau de chagrin qui chaque jour voit sa surface se réduire d’un pan entier de la prise en charge des soins. Au début ancrée sur ses trois points fondamentaux pour être utile :
1°) A comme accès limité via les filières de soins au centre desquelles règne un médecin désigné par le malade qui en devient sa propriété.
2°) S comme Sanctions financières pour les parties soignantes et soignées, dès lors qu’elles exercent leur union sacrilège hors du par cours du soin.
3°) S comme secret bafoué par l’utilisation des dispositifs maints et maintes fois dénoncés comme sources de fraudes, à la sécurité des données sensibles, à l’argent, par manque ontologique des principes de base de la sécurité des supports informatiques : Carte vitale sesame et dossier médical partagé (DMP).
La réforme, au prétendu prétexte d’une santé économiquement maîtrisée, se révèle être un cul de sac pour les patients qui adhèrent et les médecins qui s’y soumettent ne pouvant plus exercer leur art selon ses règles édictées par l’ancien code de la sécurité sociale et par la déontologie médicale :
Article 5 du code de déontologie des médecins : "Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit."
L’article L.162-2 du code de la sécurité sociale dispose que "dans l’intérêt des assurés sociaux et de la santé publique, le respect de la liberté d’exercice et de l’indépendance professionnelle et morale des médecins est assuré..."