La mairie et la Communaute urbaine de Strasbourg

Depuis décembre 2003, 40 caméras-domes en centre-ville sont installées de façon définitive, après avoir insidieusement fait accepter le principe aux citoyens lors du marché de Noël 2002.

Explications : Depuis décembre 2003, 40 caméras-domes en centre-ville sont installées de façon définitive, après avoir insidieusement fait accepter le principe aux citoyens lors du marché de Noël 2002.

 Dispositif voté en CM le 25 avril 2003 (12 voix contre et 4 abstentions, 74 pour) : 40 caméras, pour Strasbourg-centre, le quartier de la Meinau et des portions de la

commune de Hoenheim.

 Cout : 2,6 millions d’euros de matériel et un centre de

supervisions de 150.000 euros, opéré par la Ville et relié au poste de

commandement du commissariat central, auquel il peut transmettre des images

en temps réel.

 L’extension du dispositif (à 80 caméras) a été budgétisée la semaine du 16 décembre 2003, pour 4,1 millions d’euros. L’installation de caméras supplémentaires va moins vite que prévu : on est toujours à 40 caméras, en centre-ville et à Hoenheim. Le quartier de la Meinau, pourtant dans la 1ere tranche votée, devrait voir arriver les caméras d’ici la fin du 1er trimestre 2004.

 Les 40 caméras installées l’ont été par un groupement d’entreprises :

Amec-Spie/Bild, et Scheer/Cegelec.

 L’ancien maire socialiste de Strasbourg Roland Ries a émis un vote favorable à l’installation. Il avait été lui-même à l’origine de la mise en place, à partir de 2000, d’un système de vidéosurveillance dans les transports en commun.

 A terme, d’ici 2006, 200 caméras devraient être en service dans l’agglomération en ciblant les zones de délinquance, l’investissement global approchant alors les 8 millions d’euros.

 Le système est présenté comme équipé d’un filtre intelligent :

"« Nous sommes allés plus loin que les prescriptions légales, assure Francis Jaecki, directeur délégué de la sécurité de la CUS. Avec des caches de couleur grise qui apparaissent automatiquement à l’écran lorsque la caméra filme un logement. » Un cache qui se déplace au gré des mouvements de caméra et que les agents de surveillance ne peuvent débloquer seuls. Et pour ceux qui douteraient encore et voudraient vérifier par eux-mêmes, la CUS propose des visites privées au centre de supervision vidéo."(1)