A Paris des parents d’enfants de 6 ans ont trouvé un bien curieux questionnaire dans leur cartable. [1]
« L ’embrassez-vous ? » interroge brutalement la question 15, qui complète plus loin : « Fouillez-vous ses affaires personnelles ? » La 24 demande si l’un des membres de la famille « a déjà eu l’habitude de vérifier, compter ou nettoyer de façon répétitive ». « Au cours de l’année écoulée, lit-on à la question 30, combien de fois avez-vous eu besoin d’un premier verre pour pouvoir démarrer après avoir beaucoup bu la veille ? » [2]
Un questionnaire justifié par la conduite d’une « étude longitudinale sur la santé mentale et physique des enfants scolarisés dans les écoles primaires de la ville de Paris », étude placée sous l’égide de la Fondation MGEN, dont les partenaires sont la mairie de Paris (DASES - Direction de l’Action Sociale de l’Enfance et de la Santé) et le Rectorat de Paris (signature de la convention de collaboration en oct 2006. Une étude similaire avoir eu lieu aussi en région PACA.
« Le questionnaire destiné aux parents comprend des questions sur les données socio-démographiques (âge, profession, niveau d’étude..), la relation parents-enfant, les événements de la vie de la famille (comme le décès d’un proche, le divorce des parents, le déménagement….), les antécédents familiaux et le bien-être des parents (...) » (extrait dans l’image ci-jointe). [3]
Article 16 de la Convention internationale relative aux Droits de l’Enfant, signée à New-York le 26 janvier 1990 :
– « Nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance (...)
– L’enfant a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes ».