Rapport de l’Inserm sur les "troubles de conduite de l’enfant"

L’INSERM propose de dépister, dès la grossesse, les signes avant-coureurs de risques de "troubles de conduites" des enfants, définis comme "troubles oppositionnels avec provocation", et autres "atteintes aux droits d’autrui et aux normes sociales".

Dans un rapport consacré au « Troubles des conduites des enfants et adolescents », l’INSERM propose "d’identifier les facteurs de risque familiaux ou environnementaux très précocement, voire dès la grossesse". Les dits troubles, qu’il conviendrait de dépister, de façon systématique, dès l’âge de 36 mois, vont des crises de colère et de désobéissance, aux agressions graves, vol et viol, et sont définis comme TOP ("trouble oppositionnel avec provocation"), et "atteinte aux droits d’autrui et aux normes sociales". Certains auraient jadis été qualifiés par un "élève indiscipliné" ou "rebelle". Ces "comportements antisociaux" seraient les signes avant-coureurs de la délinquance.

« On se croirait revenus au 19ème siècle » dit Laurent Muchielli, sociologue consulté mais dont la contribution a été récusée. Le rapport évoque des causes génétiques, ou héréditaires, des recherches sur des modèles animaux , et le financement de recherches pharmacologiques. Parents qui avez des enfants délinquants hyperactifs, ou simplement rétifs, soyez rassurés, les biologistes et les labos leur préparent des camisoles chimiques sur mesure.

Le rapport http://ist.inserm.fr/basisrapports/trouble_conduites/trouble_conduites_synthese.pdf