Répandue en Angleterre, la pratique des "voisins vigilants" gagne le Nord :
Les communes de Quesnoy-sur-Deûle, Santes, Bois-Grenier et Phalempin expérimentent le dispositif proposé par la gendarmerie.
Concrètement, il s’agit de demander à des citoyens "volontaires" d’alerter la gendarmerie d’agissements ou d’événements anormaux. "« Nous n’avons pas de criminalité, mais pour éviter les abus de faiblesse sur les personnes âgées, par exemple, pourquoi s’en passer ? » justifie le maire de Bois-Grenier [1], Michel Delepaul. Il a convaincu huit habitants (« surtout pas des shérifs ») « de se porter volontaires. »
Ces "voisins vigilants" ou "citoyens volontaires" se répandent un peu partout en France. A Nice, à Trainel, à Grasse, mais aussi dans le très bleu département de l’Aube, où ils ont souvent les honneurs de la presse locale sous le joli vocable de "citoyens relais".
De nombreux autres exemples dans la compilation de 20 Minutes :
En quoi consiste le système des “Voisins vigilants” ? Quelques habitants d’une rue ou d’un quartier veillent à tour de rôle sur leur zone d’habitation ; s’ils assistent à quelque chose de suspect, ils en informent la gendarmerie ou la police. Un dispositif qui vient des pays anglo-saxons, Grande-Bretagne, Canada et Etats-Unis, où il est désigné par l’expression “neighbourhood watch”.
Le système semble en plein développement dans les Alpes-maritimes. Lors de la campagne pour les municipales du printemps 2008, l’actuel maire de Nice, Christian Estrosi, avait déclaré vouloir créer des “comités de voisins vigilants” et avait évoqué la constitution d’une « réserve civile et citoyenne », composée de retraités de la police ou de la gendarmerie, tous volontaires, précisant : « les membres cette réserve bénéficieront d’un vrai statut et disposeront des moyens d’action nécessaires. » Vous rappelez-vous ? fin mars dernier, pris pour un violeur, un homme avait été lynché en pleine rue à Montreuil. (LDH Toulon).