Explications : Dans le but de surveiller et de réguler les véhicules se déplaçant dans le Centre historique, Londres est devenu le King de la vidéosurveillance.
En effet cette zone est devenue payante (système de ville à péage), et les contrevenants sont surveillés par un système automatique de caméras fixes et mobiles doté de reconnaissance des plaques minéralogiques couplé à une base de données de ceux qui ont payés leur autorisation de circuler dans cette même zone. De ce fait, le pistage des déplacements de tout un chaucn devient évidemment fort aisé.
Le comble est la non-fiabilité du système : les plaques d’immatriculations sont parfois mal lues, et l’amende (assez lourde) est envoyée automatiquement, à un conducteur innocent, lequel aura beaucoup de mal à la contester (la procédure est lourde).
Rappelons que Londres, patrie d’Orwell, a été l’une des premières villes à surveiller ses concitoyens via des caméras placées dans les lieux publics ( dès 1961). Avec en 2002 plus de 150 000 caméras , elle est la championne en la matière. Et le plus étrange est que la majorité de ses habitants trouvent celà normal, habitués qu’ils sont à se policer les uns les autres, voire si nécessaire à arrêter leur voisins - la pratique du "citizen arrest" inconnue en France.