Celui qui fut l’un des premiers maires à tomber dans les bras de la vidéosurveillance compulsive, le député maire de Levallois-Perret s’est dintingué tout récemment par le biais d’une question écrite à l’Assemblée Nationale.
Il se plaint que les policiers municipaux ne peuvent pas assurer totalement leur missions car ils n’ont pas accès à trois fichiers policiers comme celui des personnes recherchées (FPR), le fichier des véhicules volés (FVV) mais surtout le STIC, le système des infractions constatées .
Il demande donc au ministre de l’intérieur de faire évoluer la réglementation afin qu’elle soit adaptée "aux réalités de terrain auxquelles sont chaque jour confrontés les policiers municipaux et nationaux."
Ses arguments évoquent la sécurité routière et les vols de voitures, mais rien qui ne justifierait d’accéder aux informations — jamais très à jour — du STIC pour un simple vol de scooter !
? « S’il appartient effectivement à l’État de protéger les informations à caractère personnel et à veiller à contrôler leur échange, la stricte application de cette mesure fait pour autant obstacle à la bonne exécution de nombreuses missions confiées à la police municipale, notamment dans le cadre de la répression des infractions routières ou pour la mise en fourrière des véhicules qui comptent pourtant parmi les missions de base qui lui sont dévolues. (...) L’efficacité de la politique de sécurité allant nécessairement de pair avec l’échange éclairé d’informations à caractère personnel entre les polices nationale et municipales »