Un article publié dans La Provence a révélé les méthodes peu orthodoxes de ce gérant de superette. Non seulement il pratique les poursuites en 4X4 dans les rues de Tarascon, lorsqu’il soupçonne certaines clientes de vol, mais il se permet de livrer ses clients à l’opprobre populaire, en affichant les photos de ceux pris en flag’.
Grâce aux caméras de vidéosurveillance, explique le journal, il édite les photos des gens pris en flagrant délit de vol et les affiche à l’entrée du magasin, en y ajoutant le butin que la personne a tenté d’emporter. "Je suis dans l’illégalité, avoue le gérant, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé : toucher à l’image des gens, leur faire honte à défaut de toucher leur portefeuille. Je n’ai pas le choix, il en va de la pérennité de mon entreprise."
Cette méthode de shérif est bien sur illégale, mais ça fait deux ans qu’il en use, sans que quiconque intervienne.