Famille Ceccaldi-Reynaud (Puteaux)

Dans la catégorie "multirécidivistes de père en fille", la famille Ceccaldi-Reynault, qui règne sans partage depuis des décennies à Puteaux (92), mérite cette distinction suprême.

Grâce à son ex-maire qui a passé le baton à sa fille Joëlle (suppléante de Nicolas S. à l’assemblée), la ville de Puteaux a déjà été nominée à 2 reprises aux BBA France (2002 et 2004).

La ville est maintenant équipée de 22 caméras dans les espaces publics [1], 55 nouvelles devaient être installées en 2006 (ce qui fait 77), auxquelles il faudra ajouter les 113 caméras attendues dans les parkings des résidences HLM. Ce qui fera un total de 190 yeux vidéos qui seront reliées au futur réseau putolien de vidéosurveillance. Coût de cette installation : 3 millions d’euros, sans compter les frais annuels d’entretien et d’exploitation. Pas mal mais peux mieux faire : le projet initial devait pouvoir être extensible jusqu’à 350 caméras.

Exemple cité par Monputeaux.com : "Les habitants du (quartier) Lorilleux seront par ailleurs heureux d’apprendre que la statue du nouveau temple de l’amour, qui avait été dégradée peu après son installation, sera remise en place à la fin du mois, et que la mairie a décidé d’installer immédiatement une caméra... pour la protéger ! Ainsi donc la municipalité supprime la subvention qui permettait aux HLM de payer des gardiens à Lorilleux... mais elle mobilise en quelques jours des moyens pour assurer la protection... d’une statue. On cherche la logique de tout cela. Et j’ai bien peur que le Contrat local de sécurité soit à l’image de ces dernières décisions."

Mais c’est l’intention qui compte, comme on dit. Alors citons pour conclure une phrase devenue célèbre de l’ancien sénateur-maire (le Figaro, 21/10/2002) : "J’exclus de ma consultation ceux qui estiment qu’il ne faut pas de caméras parce que c’est une atteinte à la vie privée. Ce sont des rousseauistes qui s’opposent à la sécurité. Je ne perds pas mon temps à les convaincre. Leur attitude est absurde : l’installation est conforme à la règlementation. (Je n’ai) aucun état d’âme !" Et nous aussi.

Notes

[1Cf le dernier article de l’opposant Christophe Grébert, 10/05/2006.