Dans un texte intitulé "Europe, quatre horizons pour la liberté - nouvelle édition" publié dans la revue Confrontations Europe et sur le site Regards Citoyens, il est capable de dire : « Être libre, penser et vivre comme un être libre, c’est pouvoir circuler sans entraves, être protégé des menaces et des atteintes à sa vie privée, savoir ouvrir ses bras à autrui. »
et de demander
– "comment l’autorité publique doit-elle mettre en oeuvre une surveillance accrue de l’espace virtuel "
ou de prôner
– la "généralisation du mandat d’obtention de preuves, qui permet à un magistrat d’obtenir des preuves existantes dans un autre État membre" (ndlr si c’est l’Italie, ou pire un état tiers intégré dans Schengen comme la Lybie, le pire est à craindre)
Sans doute est-ce la même "éthique de la surveillance" (sic) que JAcques Barrot se propose d’appliquer à l’extension des visas biométriques (réservés jusqu’ici aux demandeurs d’asile) à l’ensemble des européens. Le système de visas Schengen et sa suite.
Voici ce qu’en dit la brochure de présentation :
"L’introduction des données biométriques dans les visas Schengen s’inscrit dans la préparation d’un projet beaucoup plus large. Quand tous les postes diplomatiques et consulaires européens d’une même région seront équipés pour la prise des données biométriques, celles-ci pourront alors être centralisées dans une base de données partagée par les Etats membres de l’espace Schengen."
En janvier dernier Barrot a repris le dossier des "scanners corporels" en main et promet de relancer le projet de constituer un registre de noms de passagers (PNR) commun à l’Europe « avec la diligence avec laquelle les ministres se sont engagés à soutenir ce projet ».