I&E Consultants et la CNDP (Commission nationale du débat public) sont accusés d’avoir constitué une liste de photos des opposants aux nano-techs , ce afin de les empêcher d’accéder aux débats publics organisés par eux. Ces pseudos débats étaient destinés à tester l’acceptabilité" des ces technologies à risque par le public.
Ce sont les opposants qui le disent mais ils en fournissent une preuve irréfutable : un dossier oublié dans la salle de débat à Marseille, contenant des photos en couleur des militants anti-nanotechs [1]. Voilà qui contredit Jean Bergougnoux, président de la CNDP-Nanos, qui affirmait dans l’Express [2] : "La salle est ouverte à tous, c’est un débat public, mais le préfet peut décider d’en interdire l’accès à des éléments connus comme perturbateurs. La Commission n’a rien à voir là-dedans".
I&E Consultants est un familier des marchés ministériels, déjà nominé aux BBA. C’est ce cabinet qui avait remporté en 2009 les appels d’offres des ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement supérieur pour deux contrats annuels de veille sur internet, visant, entre autres le signalement temps réel des critiques et des sites lanceurs d’alerte et opposants [3].