Explications : - Nominé le maire en personne Gérard Collomb (PS).
Avec entêtement et persévérance, il a contribué à lutter contre l’insécurité à la mode "tolérance zéro" au point de renforcer le plan de vidéosurveillance lancé de Raymond Barre (UDF). Il a fait le voyage à New York en juin 2001, et de sa rencontre avec son homologue Rudolph Giuliani ("Je vais envoyer mon M. Sécurité en stage ici" (1)), en a rapporté de bonnes idées (vidéo surveillance, répression de la prostitution et de l’"affichage sauvage").
Son "plan pour la sécurité" 2 mois après son élection ’juin 2001) : veut faire de Lyon "un laboratoire d’une politique alliant répression et prévention, lutte contre la délinquance, aide aux victimes et soutien des policiers", basé sur la coopération des polices nationale et municipale. 35 nouveaux policiers municipaux vont être recrutés (sur 280). (...) Le maire s’appuie, pour valider sa politique, sur les résultats acquis depuis deux mois autour de la place des Terreaux, devant l’hôtel de ville, un des points "noirs" répertoriés, où la délinquance aurait chuté de 13% en avril et 20% en mai par rapport à 2000 grâce au dispositif mis en place." (1)
– Nominé le conseil municipal dans son ensemble pour son soutien constant à la vidéosurveillance, et notamment par sa délibération du 26 juin 2002.
Le nouveau projet d’équipement de la ville va au moins doubler le nombre de caméras existantes et placer 4 nouveaux quartiers sous surveillance. En 1996, 16 caméras furent installées à la Duchère (9ème) puis, en 2000, 54 caméras au centre-ville toutes dotées d’un zoom de 100m à 360° d’angle et d’enregistrement. En juin 2002 le conseil municipal a voté l’extension du réseau dans quatre nouveaux arrondissements avec un budget très supérieur au précédent programme (4,6 millions d’euros contre 11 millions de francs) : ainsi dans quelques mois c’est plus d’une centaine de caméras qui mettrons toujours plus de populations sous surveillance. Avec les centaines de caméras dans les transports en commun (en progression, cf carte TECELY) et celles (une douzaine) dans l’enceinte du stade de Gerland, propriété de la ville, la municipalité réalise un contrôle public sans équivalence en France. Et bien sûr sans consultations, sans bilan et dans un consensus politique local inquiétant.