Alors que les Assises nationales de la vidéosurveillance urbaine - novembre 2007 à Strasbourg - étaient interdites au public, la rencontre « Debout contre la surveillance » proposait un repérage collectif des caméras, des débats sur la vidéosurveillance, la biométrie, des projections, un atelier de cartographie pour actualiser la carte des caméras entamée en 2003, et plusieurs tracts, affiches et autocollants reproductibles à l’envi.
En janvier 2008, le collectif a également commencé à "baguer" les caméras, au motif qu’"une caméra sans signalétique est une caméra sans vie sociale propre. Ignorée, inaperçue, c’est une caméra qui souffre et qui peut se révéler sournoise. En nombre de plus en plus croissant, il est important pour nous, chercheurs, de pouvoir les répertorier et les baguer. Parrainer leur bagage, c’est leur redonner une visibilité, tout en sensibilisant la population à la nature de ces oiseaux-là."